2015 en quelques films et chansons

Québec est pleine de neige… les gens se préparent à recevoir ou être reçus pour terminer l’année en beauté. Beau moment pour partager quelques coups de coeur de 2015, pour utiliser une expression totalement cliché.

Nous allons parler musique surtout et film dans un 2e temps (un post à part).

Une tendance que j’ai remarquée chez moi cette année: la notion de « nouveauté musicale » disparaît. J’écoute des trucs ici et là, surtout découverts via Youtube, Twitter, radios Internet, Stingray et on s’y préoccupe moins de ce qui est nouveau. Plusieurs trucs qui m’ont allumé en 2015 provenaient donc d’années variées dont 2004 (Gomez et son album Split the difference par exemple) et 1998 (le premier de Queens of the Stone Age, que j’avais toujours boudé).

Deux moments musicaux (3 en fait) arrivés en 2015 dont je me rappellerai toute ma vie:

1-Le passage du flambeau entre le Colisée Pepsi et le Centre Vidéotron mené de main de maître par Metallica:

Et surtout, pour la première fois de ma vie j’avais acheté une table au Festival d’été de Québec, pour voir Foo Fighters. Même si le concert n’a duré que 4 chansons… ça reste un bon souvenir, un moment musical marquant de ma vie:

Passons maintenant aux albums que j’ai le plus écoutés en 2015:

The Physical World – Death From Above 1979
« What he said
What she said
It doesn’t really matter in the end »

Vous vous souvenez peut-être à quel point j’ai trippé sur Royal Blood l’an passé? J’ai découvert l’équivalent canadien cette année, un autre duo basse-batterie et je dois l’inclure dans mon bilan même si l’album est paru fin 2014: Death from Above 1979. Le groupe au nom mémorable est composé de Sebastien Grainger et Jesse F. Keeler.

Dans ce monde musical toujours de plus en plus étouffé par la pop machinale, les vrais albums de rock sont des perles trop rares (quoi qu’on sent un certain retour…). The Physical World, 2e du groupe et premier depuis leur séparation/reformation est excellent pratiquement de la première chanson, Cheap Talk, à la dernière. Deux extraits ont beaucoup joué sur les radios alternatives: Virgins et surtout Trainwreck 1979. Incontournable. Tapage de pied et conduite un peu trop rapide inclus!

 

Les Grandes Artères – Louis-Jean Cormier
« Ça fait combien de temps
Que je force un sourire
Quand on me demande de dire c’que je ressens »

J’ai eu une réaction en montagnes russes avec le nouvel album de mon chum Louis-Jean Cormier (c’est PAS mon chum malheureusement, mais je l’ai vu plus souvent que n’importe quel autre artiste au cours des 2-3 dernières années) Les Grandes Artères. Première écoute enchantée. Deuxième écoute déçue (2e moitié un peu molo) puis au fil des concerts et des écoutes, j’adore beaucoup de ses pièces à ce 2e album de LJC.

C’est un poète moderne, un talent mélodique accompli et un gars simple qui apprivoise de plus en plus le « small talk » avec le public. Il a je crois écrit une des chansons les plus romantiques de tous les temps avec Deux saisons trois quart:

Mais de loin ma favorite de l’album est aussi la plus courte. Les Hélicoptères ne dure que 55 secondes (je ne peux vous la faire entendre elle ne se trouve pas en ligne) mais reste en tête 1000 fois plus longtemps.

Bref, la déception initiale à l’écoute de Les Grandes Artères a été de courte durée.

Carrie & Lowell – Sufjan Stevens

« Spirit of my silence I can hear you
But I’m afraid to be near you
And I don’t know where to begin
And I don’t know where to begin »

J’étais conscient de l’existence de Sufjan Stevens dans la périphérie de mes intérêts musicaux depuis des années sans jamais m’y intéresser vraiment. Lorsque Nicolas Houle du Soleil est venu faire son bilan de l’année dans Le Retour de Gilles, il nous a fait entendre un extrait. Me suis intéressé enfin à son album Carrie & Lowell pendant les fêtes pour tomber totalement sous le charme mélancolique de Stevens. Un album poignant, émotif, d’une beauté éthérée. Moi qui m’ennuyais du regretté Elliott Smith, j’ai trouvé avec cet album son descendant musical direct, empreint de la même fragilité, de la même délicatesse. Je vous offre Death with Dignity d’abord:

Puis la pièce la plus connue de l’album, Should Have Known Better:

 

My Love is Cool – Wolf Alice

« Scrap the blues, if the blues don’t work »

Une nouveauté britannique m’a ravi: Wolf Alice, groupe rock de Londres qui a lancé son premier album complet en juin 2015. Si vous vous intéressez au rock alternatif les chances sont de 99% que vous ayez entendu le single Moaning Lise Smile:

Les influences et sonorités sont assez variées sur l’album My Love is Cool, allant du New Wave au folk-rock qui est à l’origine du groupe. Voici mon autre favorite, Swallowtail:

 

Voilà pour les albums de cette année qui ont tourné en boucle chez moi. Voici maintenant les chansons, peu importe leur année de lancement (mais majoritairement de 2015) et dont je n’ai pas nécessairement trippé sur le reste de l’album (s’il y en avait un):

De la pop géniale, il s’en fait. En voici un exemple, aussi une de mes favorites de 2015:

On se revoit pour le cinéma plus tard. Il me reste quelques films à voir dont le Tarantino nouveau.

Soyez prudents.

N.