Top 20 télé: no.19 – NYPD Blue

19-NYPD Blue (1993-2005)

Disponibilité: DVD (partiellement)

J’ai dû choisir. Histoire de ne pas faire un top 100 télé que je ne finirais jamais, il m’a fallu faire des choix difficiles. Entre deux excellentes sérises policières basées à New York, LAW & ORDER et NYPD Blue, j’ai choisi NYPD Blue, principalement pour l’émotion.

NYPD Blue était la suite indirecte de Hill Street Blues, une autre très bonne série policière de Steven Bochco (L.A. Law). Racontant les aventures d’un fictif département de police de New York (le 15th precinct), une des particularités de Blue fut le changement de focus d’un personnage principal à un autre. La première saison mettait en vedette David Caruso (CSI: Miami) dans le rôle de John Kelly. Tous les autres personnages, incluant le partenaire de Kelly, Andy Sipowicz joué par  Dennisw Franz (vétéran de Hill Street Blues et de Die Hard 2). Malheureusement pour lui mais heureusement pour nous, Caruso exige une augmentation de salaire pour la 2e saison et ne l,obtient pas, alor sil décide de quitter la série après une saison et 4 épisodes de la seconde.

C’est là que j’arrive: j’ai découvert NYPD Blue vraiment avec l’arrivée de Bobby Simone, incarné par le très charismatique Jimmy Smits, lui-même vétéran de L.A. Law. Autre heureuse répercussion du départ de Caruso: le focus revient sur l’ensemble des acteurs et non sur une seule personne. Sipowicz, le bourru mais bien intentionné alcoolique, sera la viande de NYPD Blue mais tous les autres personnages deviendront l’assaissonnement essentiel de la recette.Admirable composition de Dennis Franz, Sipowicz est certainement l’ancêtre de Vic Mackey (The Shield, dont on reparlera… dans le top 5): brutal, homophobe, raciste, alcoolique, mais avec juste assez de volonté, de bonté et de naïveté pour qu’on veuille le voir s’améliorer.

Pendant ses meilleures saisons, la distribution de Blue ressemblait à ceci:

ou à ceci:

Présentant les enquêtes policières de type Law & Order mais alliées à assez d’intrigues, de tragédie et d’humour pour 4 séries, Blue mettait l’emphase sur l’humanité des personnages, leurs failles et leurs forces, leurs échecs et leurs bons coups. Une part de cette « humanisation » des protagonistes passait par… la nudité. La série causa la controverse à cause de la quantité de nudité qu’on y présentait, repoussant les limites de la télé grand réseau. Aujourd’hui, elle semble bien pudique mais à l’époque, on a fortement protesté contre la série et même que plusieurs affiliés du réseau ABC ont refusé de diffuser le premier épisode. NYPD Blue a changé la télé de plusieurs façon et a tracé la voie à une télévision plus audacieuse, plus adulte (dans le bon sens) et plus sombre. Parce que disons-le franchement, le New York de Blue n’est pas celui de Disney. C’est plutôt le New York le plus noir depuis les films d’Abel Ferrara.

Je dois avouer que je n’ai jamais regardé la série après le départ de Rick Shroeder à la siason 8. Après la perte de Simone et d’autres personnages aimés, c’était trop pour moi et j’ai perdu intérêt. Si on les lance un jour en DVD (actuellement seules les saisons 1 à 4  sont disponibles), ces dernières saisons, je mettrai peut-être la main dessus.

Parlons télé Top 20: No.20 – Dexter

Bon d’accord. C’est odieux. Je n’ai pas écrit ici depuis 1 an.
Mais bon, ce blogue m’appartient, il est là. Et j’ai le goût de vous parler de télé.

Parce que j’adore la télé. Pas n’importe laquelle: la bonne.

Et Dieu sait qu’il s’en fait de la bonne télé.
Je n’ai pas une grande attirance pour la télé francophone malheureusement, j’ai grandit en anglais et j’y suis resté accroché. Désolé pour les puristes. Il se glisse tout de même UNE série québécoise dans mon palmarès personnel.

Voici donc mon top 20 télé de tous les temps. Je vais vous le dévoiler peu à peu, mais pas sur une trop longue période. Vous pourriez perdre intérêt. Moi aussi…

Commençons donc par le numéro 20 (j’ai essayé de classer ces séries en ordre d’impact sur moi mais c’est presque impossible. Disons que 20 à 6 sont égales en importance et 5 à 1 égales mais supérieures en importance dans ma vie).

20. DEXTER (diffusé de 2006 à maintenant)
Disponibilité: DVD et Blu-Ray

Tirée du livre Darkly Dreaming Dexter de Jeff Lindsay, la série met en vedette Michael C. Hall, découvert dans Six Feet Under (Six Pieds sou terre) dans le rôle de Dexter Morgan, un homme déchiré entre son désir de passer pour un être humain et ses pulsions meurtrières, acquises dès son jeune âge. Pour assouvir lesdites passion, Dexter tue, mais en prenant soin de choisir comme victimes des êtres infâmes qui ont échappé à la justice pour une raison ou une autre. Il est donc un tueur en série… de tueurs.

Outre ses pulsions, Dexter n’a que deux autres constantes dans sa vie: le « fantôme » de son père adoptif Harry, qui le guide et qui lui a montré comment être un criminel efficace, et sa soeur Debra, interprétée de façon magistrale par Jennifer Carpenter.

La série DEXTER s’avère d’une redoutable efficacité d’abord et avant tout parce que tout le monde se reconnait au moins en partie chez Dexter. Tout le monde n’a pas nécessairement ses pulsions meurtrières mais qui ne rêve pas de se faire justice soi-même, ou de voir des ordures qui s’en sont tirées à cause de failles du système payer quand même leurs crimes? On reconnait aussi chez Dexter cette quête incessante du bonheur et de la paix et surtout, surtout, d’une autre personne sur la planète, la fameuse âme soeur, qui nous acceptera vraiment, réellement tel que nous sommes, défauts et tout. Même si ces défauts incluent le meurtre occasionnel.

Magnifiquement tourné en haute définition, rempli à craquer de personnages secondaires riches et intéressants (Batista, Doakes, LaGuerta, Lundy, Prado etc.), DEXTER est à la fois humoristique, dramatique, touchant et humain, même lorsque le personnage principal peine à l’être.