Top 20 Télé No.18 – Picket Fences (1992-1996)

Disponibilité: DVD (Saison 1 pour le moment), Hulu, Netflix USA

Une des séries plus obscures du prolifique David E. Kelly (Ally McBeal), Picket Fences est difficile à décrire en fait de genre. Pleine d’humour, ce n’était pas une comédie. Dramatique, il y avait trop d’humour pour qu’on la qualifie simplement de drame. Vous observerez d’ailleurs que l’humour est une qualité qui revient souvent dans les séries qui constituent mon top 20. Même si elle était morbide à l’occasion, ce n’était pas une série fantastique, ni policière malgré les enquêtes fréquentes.

Alors disons que Picket Fences était l’histoire de la petite ville de Rome, Winsconsin, de son shérif Jimmy Brock et de sa famille (sa femme est le médecin de famille de la ville). Une petite ville en apparence tranquille mais derrière ces clôtures à piquet comme l’indique le titre, il se passait bien des choses. La série, comme toutes celles de David E. Kelley, confronta des sujets aussi variés que l’homophobie, l’avortement, les transgenres, la sexualité adolescente, l’éthique morale et médicale et plus encore. D’ailleurs la morale était souvent représentée par le juge de Rome, Henry Bone, joué par l’inégalable Ray Walston.

Picket Fences proposait donc à la fois des intrigues judiciaires à la Ally McBeal/The Practice, aussi des meurtres à la Law & Order et des drames médicaux comme Chicago Hope. Avec l’humour de David E. Kelley (qu’on retrouvera dans Ally McBeal et The Practice).

Un exemple typique de l’humour déjanté de Picket Fences était le sort réservé aux maires de Rome. En à peine 4 saisons, la ville de Rome vit passer pas moins de 8 maires (dont MArlee Matlin). Un d’entre eux est mort congelé puis décapité par sa femme, un autre est mort enflammé par combustion spontanée, etc. etc. L’humour était déjanté oui mais aussi… morbide. Un atout pour moi, certainement.

La famille Brock, reconstituée comme la plupart des notres, était au coeur de la série et malgré les intrigues plutôt inusités, leurs relations pouvaient être teintées de colère, de jalousie, d’inquiétude, de tendresse et de toutes ces facettes présentes dans nos propres vies. Fabuleusement incarnée par Tom Skerrit, Cathy Baker, Holly Marie Combs, Justin Shenkarow et Adam Wylie, la famille Brock était la famille dont ont rêvait de faire partie. On y a également découvert Don Cheadle, Lauren Holly et plusieurs autres acteurs.

Top 20 télé: no.19 – NYPD Blue

19-NYPD Blue (1993-2005)

Disponibilité: DVD (partiellement)

J’ai dû choisir. Histoire de ne pas faire un top 100 télé que je ne finirais jamais, il m’a fallu faire des choix difficiles. Entre deux excellentes sérises policières basées à New York, LAW & ORDER et NYPD Blue, j’ai choisi NYPD Blue, principalement pour l’émotion.

NYPD Blue était la suite indirecte de Hill Street Blues, une autre très bonne série policière de Steven Bochco (L.A. Law). Racontant les aventures d’un fictif département de police de New York (le 15th precinct), une des particularités de Blue fut le changement de focus d’un personnage principal à un autre. La première saison mettait en vedette David Caruso (CSI: Miami) dans le rôle de John Kelly. Tous les autres personnages, incluant le partenaire de Kelly, Andy Sipowicz joué par  Dennisw Franz (vétéran de Hill Street Blues et de Die Hard 2). Malheureusement pour lui mais heureusement pour nous, Caruso exige une augmentation de salaire pour la 2e saison et ne l,obtient pas, alor sil décide de quitter la série après une saison et 4 épisodes de la seconde.

C’est là que j’arrive: j’ai découvert NYPD Blue vraiment avec l’arrivée de Bobby Simone, incarné par le très charismatique Jimmy Smits, lui-même vétéran de L.A. Law. Autre heureuse répercussion du départ de Caruso: le focus revient sur l’ensemble des acteurs et non sur une seule personne. Sipowicz, le bourru mais bien intentionné alcoolique, sera la viande de NYPD Blue mais tous les autres personnages deviendront l’assaissonnement essentiel de la recette.Admirable composition de Dennis Franz, Sipowicz est certainement l’ancêtre de Vic Mackey (The Shield, dont on reparlera… dans le top 5): brutal, homophobe, raciste, alcoolique, mais avec juste assez de volonté, de bonté et de naïveté pour qu’on veuille le voir s’améliorer.

Pendant ses meilleures saisons, la distribution de Blue ressemblait à ceci:

ou à ceci:

Présentant les enquêtes policières de type Law & Order mais alliées à assez d’intrigues, de tragédie et d’humour pour 4 séries, Blue mettait l’emphase sur l’humanité des personnages, leurs failles et leurs forces, leurs échecs et leurs bons coups. Une part de cette « humanisation » des protagonistes passait par… la nudité. La série causa la controverse à cause de la quantité de nudité qu’on y présentait, repoussant les limites de la télé grand réseau. Aujourd’hui, elle semble bien pudique mais à l’époque, on a fortement protesté contre la série et même que plusieurs affiliés du réseau ABC ont refusé de diffuser le premier épisode. NYPD Blue a changé la télé de plusieurs façon et a tracé la voie à une télévision plus audacieuse, plus adulte (dans le bon sens) et plus sombre. Parce que disons-le franchement, le New York de Blue n’est pas celui de Disney. C’est plutôt le New York le plus noir depuis les films d’Abel Ferrara.

Je dois avouer que je n’ai jamais regardé la série après le départ de Rick Shroeder à la siason 8. Après la perte de Simone et d’autres personnages aimés, c’était trop pour moi et j’ai perdu intérêt. Si on les lance un jour en DVD (actuellement seules les saisons 1 à 4  sont disponibles), ces dernières saisons, je mettrai peut-être la main dessus.

Parlons télé Top 20: No.20 – Dexter

Bon d’accord. C’est odieux. Je n’ai pas écrit ici depuis 1 an.
Mais bon, ce blogue m’appartient, il est là. Et j’ai le goût de vous parler de télé.

Parce que j’adore la télé. Pas n’importe laquelle: la bonne.

Et Dieu sait qu’il s’en fait de la bonne télé.
Je n’ai pas une grande attirance pour la télé francophone malheureusement, j’ai grandit en anglais et j’y suis resté accroché. Désolé pour les puristes. Il se glisse tout de même UNE série québécoise dans mon palmarès personnel.

Voici donc mon top 20 télé de tous les temps. Je vais vous le dévoiler peu à peu, mais pas sur une trop longue période. Vous pourriez perdre intérêt. Moi aussi…

Commençons donc par le numéro 20 (j’ai essayé de classer ces séries en ordre d’impact sur moi mais c’est presque impossible. Disons que 20 à 6 sont égales en importance et 5 à 1 égales mais supérieures en importance dans ma vie).

20. DEXTER (diffusé de 2006 à maintenant)
Disponibilité: DVD et Blu-Ray

Tirée du livre Darkly Dreaming Dexter de Jeff Lindsay, la série met en vedette Michael C. Hall, découvert dans Six Feet Under (Six Pieds sou terre) dans le rôle de Dexter Morgan, un homme déchiré entre son désir de passer pour un être humain et ses pulsions meurtrières, acquises dès son jeune âge. Pour assouvir lesdites passion, Dexter tue, mais en prenant soin de choisir comme victimes des êtres infâmes qui ont échappé à la justice pour une raison ou une autre. Il est donc un tueur en série… de tueurs.

Outre ses pulsions, Dexter n’a que deux autres constantes dans sa vie: le « fantôme » de son père adoptif Harry, qui le guide et qui lui a montré comment être un criminel efficace, et sa soeur Debra, interprétée de façon magistrale par Jennifer Carpenter.

La série DEXTER s’avère d’une redoutable efficacité d’abord et avant tout parce que tout le monde se reconnait au moins en partie chez Dexter. Tout le monde n’a pas nécessairement ses pulsions meurtrières mais qui ne rêve pas de se faire justice soi-même, ou de voir des ordures qui s’en sont tirées à cause de failles du système payer quand même leurs crimes? On reconnait aussi chez Dexter cette quête incessante du bonheur et de la paix et surtout, surtout, d’une autre personne sur la planète, la fameuse âme soeur, qui nous acceptera vraiment, réellement tel que nous sommes, défauts et tout. Même si ces défauts incluent le meurtre occasionnel.

Magnifiquement tourné en haute définition, rempli à craquer de personnages secondaires riches et intéressants (Batista, Doakes, LaGuerta, Lundy, Prado etc.), DEXTER est à la fois humoristique, dramatique, touchant et humain, même lorsque le personnage principal peine à l’être.

Mon top 5 de 2009

Yes, yes, I know my friends… it’s been a long time. Way too long.

Voici mon top 5 albums de l’année:

Black gives way to blue, Alice in Chains

Quel retour pour un groupe qu’on croyait mort et enterré. Toute la difficile renaissance est clairement rendue dans la première pièce de l’album, ma chanson favorite de l’année, ALL SECRETS KNOWN:

Wolfgang Amadeus Phoenix, Phoenix

Absolument charmant groupe Français tout à fait dans la lignée des surévalués Dirty Projectors ou même de Grizzly Bear mais plus enjoué, plus pop. Deux favorites, les singles Lisztomania et 1901:


Only by the night, Kings of Leon (album lancé fin 2008 mais vraiment découvert en 2009).

Les gars de la famille Followill (3 frères et un cousin) m’avaient déjà attiré via l’album précédent, Because of the Times et les chansons ON CALL et CHARMER. Mais ce n’était rien comparé à l’arrivée de ONLY BY THE NIGHT, un album plus accessible où la voix unique de Caleb Followill prend enfin la place qui lui revient et sans nous tomber sur le snerfs. à écouter du début à la fin mais voici les deux singles SEX ON FIRE et USE SOMEBODY:


Mais je préfère encore la pièce d’ouverture, CLOSER:

Octahedron, The Mars Volta

Excellent retour pour Mars Voltas, les ex At The Drive-In. Voici 3 extraits:

Desperate Graves, Cotopaxi et Teflon :

Crack the skye, Mastodon

Du vrai bon metal mélodique, parfois progressif, moins gueulard que leur premier album et en plus c’est un album concept, chose rare en 2009. Écoutez Oblivion et tentez de ne pas penser à Tool…:

Grant Lee Phillips/Buffalo

glbbearheadEn 1994, je suis tombé sur le clip d’un trio dont le chanteur avait une voix absolument unique, une chanson qui restait immédiatement en tête et à la mélodie unique et délicate. Sans compter l’imagerie inhabituelle des textes:

Devastation at last finally we meet
After all of these years out here on the street
I had a feeling you would make yourself known
You came along just to claim your place on the throne
And I have been overthrown
Overthrown

And I thought if I towed the right lines
But these mockingbirds wont let me shine

C’était Mockingbirds, du groupe Grant Lee Buffalo.

mightyjoe150
Je me suis rapidement précipité sur l’album complet, soit MIGHTY JOE MOON. Je peux carrément situer l’écoute de cet album comme un des moments où mes goûts musicaux ont évolué, instantanément. La diversité de styles des chansons de l’album, la délicatesse des pièces, les prouesses vocales du chanteur Grant Lee Phillips, tout contribua à me faire devenir un fan à vie.

Quelques moments choisis de cet album sans faille sont

Rock of Ages:

Lone Star Song:

Pour certaines personnes, le déclic s’est fait il y a quelques années lors d’un épisode de la série HOUSE qui se terminait avec une autre chanson de cet album, HAPPINESS:

Malheureusement, aucun des autres albums du groupe n’atteignit le sommet que fut MIGHTY JOE MOON (le second album du groupe) pour moi, même si le prochain COPPEROPOLIS s’en approcha. C’est que la diversité de MIGHTY JOE MOON se refléta sur tous leurs albums, aucun n’étant pareil musicalement. La seule constante était la voix unique de Phillips, d’ailleurs sacré meilleur chanteur par le magazine Rolling Stone en 1995. De COPPEROPOLIS je vous prose d’ailleurs HOMESPUN:

jubilee150
Vint ensuite JUBILEE, qui s’avéra le dernier du groupe, excédé par le manque de soutient de la compagnie de disque. Un single en fut tiré, TRULY, TRULY:

Fin 1999, la rumeur commença à circuler que Grant Lee Phillips continuerait de son côté, seul, l’avenir de GLB incertain. Warner décida de le laisser partir sans le signer en solo. Phillips se tourna vers l’étiquette indépendante Rounder Records et lança l’ironique LADIES LOVE ORACLE via Internet en 2000. Si les arrangements étaient un peu plus dépouillés, l’album était la suite directe de ce que Phillips avait composé au sein de son ancien groupe. Mélodies délicates, accrocheuses, teintées d’humour et d’une bonne dose de romantisme. Resté à Los Angeles, Phillips joue régulièrement chez Largo et lance à intervals réguliers des albums: MOBILIZE en 2001, VIRGINIA CREEPER en 2004, ninteeneighties, un (excellent) album de reprises des années 80, en 2006 et STRANGELET en 2007. Selon son site officiel, il en prépare un nouveau. LITTLE MOON, pour octobre 2009. Il a participé à plusieurs reprises à la série GILMORE GIRLS (voir le 3e vidéo qui suit), incarnant un troubadour.

Voici quelques clips pour terminer:

Starsailor

Un petit post court en ce dimanche PM pour vous proposer un single que j’ai trouvé excessivement accrocheur… la chanson Listen Up du groupe britannique Starsailor:

Lancée en mars, la chanson n’a pas  fait de vagues ici et pourtant c’est une pièce inspirée, dans la plus pure tradition du rock pop brit (notez la similitude avec les pochettes d’Oasis). Tirée de l’album ALL THE PLANS. Le chanteur James Walsh affirme avoir été inspiré par l’album Grace de Jeff Buckley (tiens tiens) pour son style de chant.  alltheplans

Buckley, Jeff Buckley

jeffbuckley

C’était juillet 1997, une journée pluvieuse pour le Edgefest alors que se suivaient Moist, Tea Party et Our Lady Peace dans la Vieille Capitale. À la fin du spectacle d’Our Lady Peace, Raine Maida décida d’interpréter une chanson qui n’était pas de son band. « This is from a guy called Jeff Buckley, dit-il. Check out his album it’s great. »  La chanson était Eternal Life et elle était excellente.

Peu de temps après, je me mis à la recherche dudit album de Jeff Buckley. Un copain qui était avec moi au show mit la main sur GRACE, ce premier album du chanteur américain et fils de Tim Buckley, lui-même chanteur qui mourut à 28 ans. Quelle découverte! Un nouveau monde de sonorités venait de s’ouvrir. Difficile de qualifier la musique de Buckley, mais si on me forçait à le faire à bout portant, je dirais: un homme capable d’une douceur poignante comme d’une force renversante qui chante comme Piaf, fortement influencé par Led Zeppelin (le premier album rock que Buckley posséda fut Physical Graffitti de Led Zep, mon favori… il n’y a pas de hasards…), Leonard Cohen (sa reprise d’Hallelujah est meilleure que l’originale, et pas de peu!), David Bowie, Prince, le Blues, le New Wave et autres… influences distillées à travers une intensitée jamais vue chez un chanteur. J’étais, encore une fois, complètement conquis même si très très peu de gens appréciaient Buckley dans mon entourage. jeff-buckley-graceMais quand on accroche, on accroche vrai.

De la première pièce, MOJO PIN, à la dernière, DREAM BROTHER (une de ses pièces maîtresses), tout l’album était excellent et excessivement varié. Buckley lança l’album en 1994 et effectua une tournée nord-américaine où l’on pu voir dans l’auditoire les Chris Cornell (Soundgarden), The Edge (U2), Chrissie Hynde (Pretenders) et plusieurs autres. Les morceaux rock de l’album me gardèrent à l’écoute pour apprivoiser les pièces plus lentes et aujourd’hui j’adore tout l’album à l’exception de Corpus Christi Carol.

Je me mis donc à la recherche des albums subséquents de Buckley… sans succès. L’artiste que Bob Dylan considérait « un des meilleurs auteurs compositeurs de la décennie », qui venait de donner un des 10 albums que David Bowie apporterait avec lui sur une île déserte, un album que Jimmy Page de Led Zeppelin qualifiait d’un des meilleurs des 10 dernières années, l’homme avec lequel Lou Reed voulait absolument travailler, n’avait fait qu’un disque?

La dernière pièce de l’album GRACE, DREAM BROTHER, se termine ainsi: Asleep in the sand with the ocean washing over… Écoutez plutôt:

Le 29 mai 1997, en pleine pause d’enregistrement de son prochain album, qui devait s’intituler MY SWEETHEART THE DRUNK, Jeff Buckley est allé se baigner dans une rivière à Memphis, au Tennessee. Il entra dans l’eau tout habillé et fredonnant WHOLE LOTTA LOVE de Led Zeppelin selon celui qui l’accompagnait à ce moment. Il n’est jamais ressorti de l’eau vivant et son corps a été repêché le 4 juin 1997. Voilà donc pourquoi Maida avait choisi de chanter une de ses pièces en juillet au Edgefest, c’était un hommage à un talent fou qui venait de s’éteindre de façon violente et définitive. With the ocean washing over… him. Aucune trace de drogue ou d’alcool n’a été trouvée, il s’agissait simplement d’une bête noyade accidentelle. Il vécu deux années plus vieux que son père.

Chris Cornell, les musiciens de Buckley et sa mère Mary Guibert ont par la suite terminé les chansons les plus achevées de MY SWEETHEART THE DRUNK et on en a tiré un album double intitulé SKETCHES FOR MY SWEETHEART THE DRUNK, paru en 1998. Peu de temps après, un superbe DVD d’une performance de Buckley à Chicago fut lancé.

Quelques autres albums sont parus depuis, dont l’incontournable LEGACY EDITION de GRACE, double, et MYSTERY WHITE BOY enregistré en spectacle et contenant l’excellente WOKE UP IN A STRANGE PLACE:

Son influence est partout: Thom Yorke de Radiohead dit qu’après avoir vu Buckley chanter, il s’en est inspiré pour ses vocalises dans FAKE PLASTIC TREES; Jason Castro a chanté la version de Buckley d’HALLELUJAH à American Idol en 2008 (et a propulsé la chanson au sommet du palmarès iTunes la semaine suivante), Adam Lambert toujours d’American Idol l’a copié à plusieurs reprises, on l’a entendu dans SHREK et des traces de Buckley se retrouvent dans nombre d’artistes contemporains dont Coldplay, Maroon 5 et le travail en solo de Cornell.  Je vous laisse en espérant vous avoir fait tomber vous aussi sous le charme, avec une inédite jamais officiellement endisquée, un duo avec Elisabeth Fraser de Cocteau Twins, la chanson ALL FLOWERS IN TIME que, bien franchement, j’arrive difficilement à écouter sans avoir les yeux pleins d’eau… :

Octahedron – The Mars Volta

Je ne connaissais pas vraiment At The Drive-In, mais j’ai découvert en 2003 The Mars Volta, nouveau groupe composé d’ex-membres de At The Drive-In. Le voyage a commencé avec Televators
:

Mais vraiment tout l’album De-Loused in the comatorium était extraordinaire, de la première à la dernière note. C’était Radiohead, Led Zeppelin, King Crimson, Santana, Jeff Buckley et plusieurs autres artistes en un seul groupe. J’étais conquis. L’album suivant offrit son lot de moments forts dont L’via L’Viaquez:


et The Widow:

Celui que j’ai le moins aimé est probablement The Bedlam in Goliath de 2008, même s’il contenait lui aussi des perles comme Wax Simulacra:

Ils sont revenus le 23 juin avec Octahedron. octahedron_mars_volta

Voici quelques pièces tirées de cet album, qui revient un peu vers la simplicité de De-Loused in the comatorium. Vous entendrez Desperate Graves, Cotopaxi et Teflon :

First!

J’espère utiliser ce blog dans un but pratiquement unique: partager de la musique avec vous. Des trucs que je découvre ou que j’ai découverts et que j’adore, des trucs que vous ne connaissez peut-être pas. Des trucs que je n’ai pas l’occasion de vous faire entendre en ondes.

Commençons avec deux nouvelles pièces d’Incubus, tirées de leur compilation Monuments & Melodies. La première est le single Black Heart Inertia:

La seconde est Midnight Swim que voici:
Bonne écoute. Prochain post demain!
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